du gyotaku "souvenir de pêche "au gyotaku artistique
Un gyotaku (魚 拓, Gyo : poisson et Taku : empreinte, trace) est une empreinte de poisson.
La prise d'empreinte s’inscrit dans une longue tradition asiatique,mais la prise d'empreinte de poisson est une tradition japonaise.Elle était à l’origine utilisée par les pêcheurs japonais pour immortaliser leur prise de pêche, en particulier lorsque celle-ci avait un caractère exceptionnel.Prendre l'empreinte du poisson ,c'est aus
Un gyotaku (魚拓, Gyo :poisson et Taku : empreinte) est une empreinte de poisson. La prise d’empreintes de poissons est à l’origine une tradition des pêcheurs japonais pour conserver un souvenir de pêche et de la taille du poisson en cas de pêche exceptionnelle. Le poisson était recouvert d’encre de chine et on appliquait un papier (washi) sur le poisson pour prendre l’empreinte..L’empreinte était accompagnée d’indications telles que le lieu de pêche ,le nom du pêcheur ,le nom et le poids du poisson ,la date de la pêche. Les deux exemplaires connus les plus anciens de gyotaku datent de 1839.
Le gyotaku traditionnel a donné naissance au gyotaku artistique sous l’impulsion de quelques maitres japonais
Deux techniques sont utilisées :
la méthode directe :la principale évolution par rapport à la méthode traditionnelle est l’introduction de la couleur.Elle consiste à recouvrir le poisson de peinture(acrylique, aquarelle…et à en prendre l’empreinte en appliquant sur le poisson peint un support souple comme le washi .Maitre Matsunaga en a été l’initiateur .Il a fondé l’association « Takuseikai art gyotaku »en 1977
la méthode indirecte ;développée par maître Koyoo Inda dans les années 1940, consiste à préparer le poisson ,à le recouvrir d’un support souple(papier ,coton ,polyester ,soie…) et à appliquer sur le support les couleurs à l'aide de tampons en tapotant doucement pour faire apparaitre les détails du poisson.
Dans les deux techniques on ne retouche pas l’empreinte une fois le support retiré du poisson sauf pour l’œil qui est travaillé au pinceau.(si l’empreinte est retravaillée, elle n’est pas considérée comme un gyotaku).
